Les Circonstances historiques dans lesquelles les mouvements Baroque et Classicisme en peinture sont apparus
Le mouvement baroque naît en Italie, à Rome, aux alentours de 1600 et se termine dans le début du XVIIIe siècle. Il va conquérir le continent européen. A l’image de la Renaissance qui l’a précédé et des grands mouvements qui le suivront, il est l’expression des bouleversements historiques politiques et scientifiques. L’esprit «triomphant» de la Renaissance connait une crise brutale qui détruit l’optimisme serein du début du siècle précedant.
La Renaissance plaçait l’homme au centre de ses préoccupations, le maniérisme ensuite glisse vers le sujet, l’individu et cherche à créer des formes nouvelles. Cette tendance est reprise et amplifiée par le baroque. Les idées, les pensées, ont été fortement bousculées depuis le début du siècle : la vision d’un monde fini à changé depuis la théorie de Copernic tandis que Luther et la Réforme ont brisé l’unité de l’Eglise et de l’Europe.
Après le départ d’une partie des catholiques à l’appel de Luther, Calvin et quelques autres, le Pape a compris la nécessité d’engager une grande réforme au sein de l’Église catholique. Le Concile de Trente (Assemblée d’évêques et théologiens se prononçant sur le dogme, la liturgie et la discipline) est organisé par le pape Paul III en 1542, en réponse aux demandes formulées par Martin Luther (théologien, professeur d’université, père du protestantisme et réformateur de l’Église dont les idées exercèrent une grande influence sur la Réforme protestante, qui changea le cours de la civilisation occidentale dans le cadre de la Réforme protestante, Luthéranisme). La Contre-Réforme catholique a été la réponse catholique pour se protéger de la réforme protestante, perçue comme une agression. Le pape lui donne pour objectif de revigorer l’Église catholique. Il exige que les peintures et les sculptures des contextes religieux, représentent leurs sujets clairement et puissamment, avec le décorum, sans maniérisme : C’est l’art