Les civils pendant le premiere guerre mondiale
Dans tous les pays, l’économie est tournée vers la guerre. Des usines se econvertissent pour produire du matériel de guerre (ex : les usines Renault qui produisaient des véhicules automobiles fabriquent désormais des chars, des obus…)
Les femmes remplacent les hommes à l’usine et dans les champs. On a même surnommées » munitionnettes » les femmes qui travaillaient dans les usines d’armement. Attention, il restait quand même des hommes à l’arrière : ceux qui, trop jeunes, trop vieux ou inaptes n’étaient pas partis sur le front, ainsi que les étrangers. Le gouvernement français fit venir, par exemple des travailleurs immigrés venus de Chine et des colonies.
Pour financer la guerre, les États font des emprunts auprès de leur population ou des autres pays (surtout auprès des Etats-Unis). Les civils sont invités à contribuer à l’équipement de l’armée.
Ils jouent aussi un grand rôle dans le maintien du moral des troupes. Les enfants écrivent à leurs pères restés au front et organisent dans les écoles des journées du Poilu. Certaines femmes deviennent « marraines de guerre » : elles soutiennent un soldat sans famille, lui écrivent, envoient des colis de nourritures, de vêtements chauds …
Mais la vie est difficile aussi, notamment dans les régions proches de la ligne de front ou occupées par l’ennemi (nord de la France, Belgique). Les populations souffrent de pénuries. l’Allemagne et l’Autriche sont les plus touchées car le blocus maritime organisé par l’Entente empêche le ravitaillement. On manque de charbon pour se chauffer, de nourriture … Des épidémies éclatent et ravagent les populations fragiles : à elle seule, la « grippe espagnole » qui se déclare en 1918 tue davantage que le front ! (près de 18 millions d’Européens).
Afin que les difficultés de la guerre et de la vie ne viennent pas saper le moral des citoyens et des