Les comportements déviants des adolescentes des quartiers populaires
Les recherches sur les conduites violentes des filles
Stéphane Rubi
Résumé :
Pour mener son étude à terme l'auteure, Stéphanie Rubi, c'est d'abord intéressée aux études anglo-saxonne déjà faites. Dans ces premières enquêtes sur les violences et la délinquance perpétuée par les filles, la participation de celles-ci dans les délits ou dans certains phénomènes violents est presque anecdotique. Et si il a évolué depuis les années 1950 c'est en partie à cause des mouvements d'émancipation de la femme. Par ailleurs toutes ces enquêtes ce sont mener en comparaison avec les violences commises par les garçons.
Si dans les statistiques officielles de la criminalité en France enregistrés par les services de police et de gendarmerie, les adolescentes sont toujours sous représentées pour les actes les plus violents, ils sont sensiblement égale pour les infractions telles que la prise de cannabis ou d'alcool et pour les vols. Elles se distinguent par contre, avec un poids relativement conséquent dans les fraudes économiques et financières ainsi que dans les vols avec violences sans armes à feu contre des femmes. Le taux de délinquance entre garçons et filles est bien plus proche que l'on ne le pense si on se base sur les questionnaires de délinquance auto-révélée. Les disparités entre les deux genres vont apparaître quand ils atteindrons l'âge de seize ans. En effet, après cette âge on constate un recul des violences, des vols et des bagarres. Les filles disent s'orienter davantage vers le recel et le fraude financières. Même si pour la plupart leur implication s’amoindrit après vingt et un. Les garçon sont toujours, alors surreprésentés dans les actes délictueux graves ou très violents. Même si les chiffres officielles des autorités et des statistiques mettent toujours en avant les garçons dans les délits et les actes de violence, il faut prendre en