Les confessions de rousseau
I. Le récit de l'incident = l’aveu "Que n’ai-je achevé...s'accomplir"
II. Le plaidoyer (innocence) "J’ignore ce que...n’en reparler jamais"
I) L’aveu = double crime :
A) Le vol :
- Longue phrase au rythme lent et presque poétique dramatisation de son acte d’enfant « J'en emportai les longs souvenirs du crime et l'insupportable poids des remords dont, au bout de quarante ans, ma conscience est encore chargée, et dont l'amer sentiment, loin de s'affaiblir, s'irrite à mesure que je vieillis. »
- Il utilise des mot graves et hyperboliques : « J'ai peut-être fait périr dans l'opprobre et dans la misère »
- Il se déprécie en se disant moins bien qu’elle : « une fille aimable, honnête, estimable, et qui sûrement valait beaucoup mieux que moi. »
- « Il est bien difficile que la dissolution d'un ménage n'entraîne un peu de confusion dans la maison, et qu'il ne s'égare bien des choses: cependant, telle était la fidélité des domestiques et la vigilance de monsieur et madame Lorenzi, que rien ne se trouva de manque sur l'inventaire. » Personne ne perd rien dans la maison, il y a un inventaire pour examiner que tout est là (aucun vol normalement). Il n’y a que Mme pontal qui perds quelque chose « La seule mademoiselle Pontal perdit un petit ruban couleur de rose et argent déjà vieux ».
« la seule » insiste sur le fait que personne ne perd aucun objet sauf elle.
"Usé et petit" : Dévalorisation de l'objet volé, il minimise donc son vol plaidoyer
- "me tenta" : passé simple = acte rapide et donc non prémédité
- " Meilleurs choses" : minimise la valeur de l'objet, et donc implicitement la gravité de l'acte.
- Insiste sur le fait qu'il n'y a qu'un seul ruban "ce ruban seul" : différent de beaucoup (cela légitime son vol).
- Mise en Valeur de son inexpérience en vol