Les conflits de l'eau dans le monde
Introduction
L’eau, nerf de la guerre ? Longtemps considérée comme un bien libre, don du ciel par essence gratuit, constituant principal de la biosphère et de la vie humaine à laquelle on ne connaît aucun substitut, acteur majeur, dans le cadre des changements climatiques, de l’évolution et parfois de la disparition d’espèces animales et végétales mais aussi de civilisations, facteur primordial des stratégies militaire.
Bien que notre planète soit largement pourvue en eau, puisqu'elle recouvre environ 70% de la surface du globe, derrière ce pourcentage se cache une autre réalité, 97,5% est de l’eau salée. Il ne reste donc que 2,5% propre à la consommation humaine, mais de ce pourcentage d'eau douce, une infime partie, soit 0,6%, est présentement disponible. Si bien qu’aujourd’hui 1/3 de l'humanité se voit privé d'eau potable. Le 99,4% restant est prisonnier des calottes polaires, des glaciers, ou bien présent dans des aquifères ou nappes phréatiques inaccessibles. De plus, l’eau fait partie de la sphère économique, L’allocation d’un stock d’eau douce limité face à une demande croissante pose de plus en plus problème et génère souvent des situations conflictuelles.
Néanmoins, un engagement des états d’agir pour une gestion au niveau mondial sur la prise de conscience de la dégradation des eaux dont les sources de pollution sont principalement agricoles et industriels, suivi par des mesures d’accompagnements sérieuses de ces derniers pour y remédier. Si l'on regarde de plus près le segment lié à l'activité économique, 69 % de l'eau consommée sont destinés à l'agriculture et ce taux atteint même 90 % dans les pays en voie de développement, une moyenne de 20% pour l’industrie et moins de 10% à la consommation domestique. Les réponses alternatives économiques qui sont la tarification, quotas ou la constitution d’un marché de l’eau restent insuffisantes.
L’eau un enjeu vital
Le cycle de l’eau.
La circulation de l'eau à