Le diagnostic est une étape primordiale dans la maintenance corrective, en effet Dans toutes entreprise il existera toujours des défaillances qui feront l’objet d’une maintenance corrective. Le maintien des équipements de production est un enjeu clé pour la productivité des entreprises aussi bien que pour la qualité des produits. Cette maintenance est coûteuse. Dans le but de diminuer le coût, il est nécessaire de réduire le temps d’indisponibilité du système défaillant. Il est donc indispensable de faire le bon diagnostic le plus rapidement possible. Le seul moyen d’y parvenir consiste à mettre en œuvre une démarche rigoureuse.

1/Démarche de diagnostic

Le diagnostic se fait en trois étapes :

Une intervention de maintenance corrective comprend les trois étapes du diagnostic suivi de :

2/ Définitions :

Localisation : action consistant à rechercher précisément les éléments par lequel la défaillance se manifeste.

Diagnostic : identification de la (ou des) causes de défaillance à l’aide d’un raisonnement logique fondé sur un ensemble d’informations provenant d’une inspection, d’un contrôle ou d’un test.

3/ Comment localiser la défaillance

La localisation ce fait à partir du constat de défaillance et du dossier technique et des indicateurs de fonctionnement, cette phase permet de rechercher précisément le (ou les) élément(s) pouvant entraîner cette défaillance (hypothèses) : cela correspond à identifier la chaîne fonctionnelle incriminée.

Pour effectuer ce travail, il vous faudra observer le système et consulter les différents grafcets (point de vue système, point de vue P.O, point de vue P.C.) ou les différentes types de programmation (langage à contact, liste de programmation…etc.) du dossier technique, visualiser les indicateur de fonctionnement (leds située sur l’automate indiquant l’état des entrées et des sorties) ou utiliser l’ordinateur connecté à l’A.P.I.