Les conjonctions sont des mots qui servent à joindre, à relier, à mettre en rapport. On distingue deux espèces de conjonctions : les conjonctions de subordination et les conjonctions de coordination. Les conjonctions de coordination les conjonctions de coordination : elles servent à joindre des éléments de même fonction (Le père et le fils sont venus = les deux sont sujets), ou des propositions de même nature (Il a gagné et il est content). Les principales conjonctions de coordination sont : mais, ou, et, donc, or, ni, car, cependant, néanmoins, toutefois. La coordination marque le plus souvent l'addition (et, aussi, bien plus, etc.), la cause ou l’explication (car, en effet, etc.). Les conjonctions de subordination les conjonctions de subordination : elles servent à joindre deux propositions dont une est subordonnée à l'autre (Il partira quand nous arriverons). Les principales conjonctions de subordination sont : comme, lorsque, puisque, quand, que, quoique, si. Il faut ajouter à cette liste de très nombreuses locutions (à cause que, ainsi que, à mesure que, après que, à moins que, au lieu que, aussitôt que, pendant que, pourvu que, etc.). La subordination marque, le plus souvent, la comparaison(Le père comme le fils...), la cause (Il ne viendra pas puisque...), ou le temps (Il partira quand...). Et marque l'addition. Dans une énumération, seuls les deux derniers termes, en général, sont coordonnés par et (Rajoutez de l'huile, du sel, du poivre et des épices).Lorsque et coordonne des propositions, il peut exprimer diverses nuances, en rapport avec le sens de ces propositions,notamment la succession dans le temps(Continuez tout droit et tournez à gauche au bout de l'avenue) ou la conséquence (La nuit tombait et on distinguait mal les contours des objets). Ni sert à coordonner des éléments de rang identique dans une structure négative. Il fonctionne comme un équivalent de et… ne pas. Il est le plus souvent répété devant chacun des termes niés (Elle n'est ni grande