Les conséquences de l'émmigration africaine
L’immigration économique, avec son corollaire direct la fuite des cerveaux africains, souvent justifiée par le départ pour un avenir meilleur au cours de ces dernières années, est en passe de devenir un véritable fléau. Les nombreux africains des deux sexes, parmi lesquels des jeunes et des moins jeunes constituent une importante main d’œuvre qui s’expatrie en occident pour une vie qui de prime abord est supposée meilleure. L’occident, grâce au potentiel économique qu’il suscite, attirent de plus en plus d’individus qui abandonnent le continent Africain et grossissent les statistiques de l’immigration.
Véritable drame pour le continent africain, car le phénomène qui s’est accentué avec la naissance du village planétaire et le développement des moyens de communications, connaît véritablement son ampleur au début des années ’80. Au moment où l’Afrique a le plus besoin de sa main d’œuvre et de ses cerveaux, il y a une question lancinante qui brûle les lèvres. Si le continent africain se vide de ses cerveaux et de la majorité de sa main d’œuvre, mais alors qui restera sur place pour développer le continent ? En croyant fuir la pauvreté, ces immigrants d’un nouveau genre se retrouvent en Occident dans des conditions de précarité, limités à l’assistanat et se contentant du social, pour ne pas dire qu’ils sont livrés à la mendicité.
En regardant de plus près un certain nombre de paramètres, au delà du fait que ces mains et ces cerveaux qui ont quelque part bénéficiés d’importantes sommes d’argent investies pour leur éducation et leur formation, abandonnent leurs pays d’origines pour aller soutenir le développement des pays d’accueil au détriment de ceux qui ont pendant des années misés sur eux pour leur avenir. Ainsi, selon une étude de la Banque mondiale, la part de l’enveloppe sectorielle allouée à l’enseignement supérieur en Afrique est particulièrement importante. Autour de l’année 2003 par exemple, elle représentait un peu plus de 18% du