les coulisses d'un vrai développement en RCA
Le parti politique Union pour la Renaissance et le Développement (URD) a été créé le 11mai 2002 dans un contexte de crises militaro-politiques opposant les feux présidents KOLINGBA et PATASSE, ensuite le feu président PATASSE et François BOZIZE. Ce parti avait pour ambition principale la conquête démocratique du pouvoir en 2003, année qui devait marquer la fin du mandat présidentiel. L’URD célèbre ce jour 14 juin en différé son douzième anniversaire de naissance à l’occasion duquel une conférence de presse a été organisée dans la salle de conférence de l’hôtel SOMBA, animée par le président du dit parti AUGUST BOUKANGA. Dans ses propos, ce dernier s’est essentiellement focalisé sur la crise centrafricaine. Il a d’abord évoqué la question de la guerre islamo-chrétienne, ensuite il s’est prononcé sur la question de la partition de la RCA pour finir avec des recommandations. En ce qui concerne la guerre islamo-chrétienne, l’histoire des religions qui se sont implanté successivement en Centrafrique a permis au conférencier de démontrer qu’ « il n’y a en RCA aucun arabe ou musulman de souche ». Même si l’Islam ne s’est implanté qu’après l’Eglise catholique et les Eglises Baptiste Mid Mission et Evangélique des Frères, la cohabitation islamo-chrétienne était conviviale. Jamais il n’y a eu un conflit interreligieux en RCA. La guerre islamo-chrétienne n’est qu’une pure imagination ou une pure instrumentalisation de la France qui joue au chaud et au froid, qui fait et défait les crises centrafricaines, aidée par certains compatriotes du réseau maçonnique français, le Tchad et le Soudan. Pour ce faire, il ajoute que la France, le Tchad et le Soudan doivent répondre de leurs actes devant un tribunal international compétent. Pour ce qui concerne la question de la partition de la RCA, August BOUKANGA y a encore dénoncé l’implication directe de la France. Pour lui, c’est la France