Partie : Les courants marins
Depuis toujours, les mers et les océans, cache sous nos yeux un potentiel énergétique insoupçonné, et par conséquent inexploité. La prise de conscience tardive d’un certain nombre de pays, et d’une pression toujours plus forte sur sources d’énergie fossiles pousse depuis un peu plus d’une dizaine d’années des entreprises et leurs ingénieurs à innover et tenter d’exploiter de nouvelles source ‘’d’énergie verte’’. Les défis actuels des ingénieurs sont l’innovation et la conquête du milieu marin et de ses potentiels énergétiques encore mal connus..
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L’eau des mers et des océans est en perpétuel mouvement. On appelle courant marin ces déplacements d’eau qui peuvent être caractérisé par une direction, une vitesse, un débit et une température.
On distingue grossièrement 2 catégories de courant, en fonction de l’origine de leur création :
La première catégorie rassemble les courants de marée, ceux-ci trouvent l’origine de leur création dans la force centrifuge de la Terre et dans les forces d’attractions des astres. En effet, la lune et le soleil exerce sur les eaux du globe une attraction, responsable de la création d’un bourrelet d’eau longitudinal‘’parallèle’’ au méridien de Greenwich. Ce bourrelet résulte également de la force centrifuge que la terre exerce sur les océans en tournant sur elle-même. L’addition de ces deux phénomènes presque astronomique est responsable des courants de marée sur Terre. La vitesse maximale d’un courant de marée en un lieu donné dépend à la fois du marnage de la marée et de la configuration des fonds. Le marnage dépendant lui-même de la position de la lune et du soleil (la vitesse de rotation de la Terre étant constante).
Prenons comme exemple plusieurs courants de marée connue pour leur force particulière. Par exemple le courant de Skookumchuck Narrows courant entrant dans le golfe de Vancouver et Seattle marquant la frontière ouest entre les Etats-Unis et le Canada, atteint les 12 nœuds soit plus