Les courants musicaux : du moyen-âge à l'époque romantique
Des origines à 1452.
Prédominance de la musique sacrée, au service de la religion catholique.
Pas d’instruments de musique dans les églises, ni de voix de femmes : les hommes chantent a capella des monodies. Le chant grégorien restera l’idéal de la musique religieuse pendant des siècles.
Dans la musique profane, on utilise des flûtes, des vièles à archet, des luths, des chalémies, des tambourins. Outre les danses paysannes, les troubadours et les trouvères développent une grande variété de chansons qu’ils font connaître de ville en château.
Les mélodies et les intervalles considérés comme consonants sont très différents des nôtres .
Au M-A, la musique sacrée était conservée grâce aux copistes des monastères. La musique paysanne était orale se perdait facilement sauf transcription rare ; les chants des troubadours étaient parfois écrits.
La Renaissance :
De 1452 à 1610.
Principale caractéristique : les débuts de la polyphonie = chant à plusieurs voix superposées. Cela se passe de façon très codifiée pour la musique sacrée (technique du contrepoint : à chaque note d’une voix correspond une note de chaque autre voix, de même durée), de façon plus souple pour la musique profane.
C’est une époque foisonnante pour la chanson dite « parisienne » ou « française », à quatre voix mixtes (soprano, alto, ténor, basse), doublées et/ou accompagnées d’instruments de plus en plus variés : guitare, luth, flûtes, cromone, trombone, percussions, violes et vielle à roue. On trouve aussi beaucoup de musique à danser (alternance de pièces rapides et lentes).
A la Renaissance, on commence à imprimer la musique, sacrée et profane = la diffusion et la conservation sont meilleures.
L’époque baroque :
De 1610 ou 1650 à 1700 ou 1750.
Plusieurs évolutions importantes :
-Naissance de l’orchestre de 10 à 20 instrumentistes, il est d’abord destiné à jouer dans la Chambre du Roi. Louis XIV et Lully.
- Prédominance des cordes et des bois ; les cuivres sont