LES CROYANCES

Objet d’étude : Un mouvement littéraire et culturel européen : Les Lumières.
Problématique : L’esprit des Lumières au service de la contestation religieuse et politique du XVIII° siècle.

La remise en question de la religion au XVIII° siècle se met en place en proliférant de nouveaux aspects de la religion qui peuvent aboutir en courants de pensé et politique.

Les Jésuites : * L’affaire des « rites chinois » : Au XVIII° siècle, les Jésuites qui n’obéissent qu’au Pape sont envoyés en Chine, ils imposent leur religion aux chinois tout en tolérant le confucianisme doctrine à laquelle les chrétiens ont assimilé des rites. Mais le Pape ne fut pas du même avis que les Jésuites installés en Chine, il les accuse de laxisme (tolérance excessive). En 1742, la Pape Benoit XIV interdit aux Jésuites de suivre les rites de Confucius. L’empereur de Chine s’oppose à cette nouvelle religion qui est dans son pays, une période d’expulsion et de persécution commence contre les Jésuites et les chinois récemment convertis. La compagnie de Jésus se dissout en juillet 1773 suite à un bref du Pape.

Le Déisme : * Ce courant religieux est une croyance en l’existence d’un seul Dieu créateur. Ce courant refuse les faits se rapportant à la Révélation, la superstition et le surnaturel. Il refuse également la pratiques des rites religieux de dévotion (les cérémonies, les rites familiaux : baptême, mariage). Le déisme met en avant la nature et ses biens faits qui sont « source de lumière » et de « garantie de la raison ».
Le Théisme : * Ce courant est semblable au Déisme. Voltaire va remplacer le Déisme par le Théisme. Le Théisme de Voltaire présente Dieu comme l’Être suprême et fonde une adoration sur la morale du bien ; tandis que Rousseau le fonde sur un sentiment intérieur.

L’Athéisme : * Doctrine qui nie l’existence de Dieu, ce mouvement débute au XVII° siècle puis continuera au XVIII° siècle. Cependant, il existe deux sortes d’Athées possibles