Les cyclones
Cyclones
Le mot cyclone (du grec kuklos qui évoque l’enroulement du serpent) a été utilisé pour la première fois en 1845 à Calcutta pour désigner une tempête tropicale. Le terme a ensuite été généralisé pour désigner toute dépression, notamment le cyclone norvégien. En Extrême Orient, on parle de typhon (Chine : taï fong, Japon : taï fu, Inde : toofan, Arabie : tufan), aux Philippines : baguio, en Australie : willy-willy, aux Caraïbes : hu ra kan qui a donné le terme anglais hurricane et le terme français ouragan Les cyclones sont les plus importantes tempêtes de notre planète. Ils se forment au dessus des eaux tropicales, entre 5° et 20° de latitude, à l’exception des régions du sud-est Pacifique et de l’Atlantique Sud Les cyclones sont définis comme des perturbations tropicales associées à des vents dont la vitesse est supérieure à 120 km/h et dont le mouvement est une rotation spiralée. Le diamètre de ce type de perturbation est de 600 km en moyenne. Le cyclone peut s’étendre jusqu’à 12 km d’altitude au dessus de la surface océanique En fonction de la vitesse des vents, on distingue les dépressions tropicales (TD) avec des vents dont la vitesse n’excède pas 60 km/h, les tempêtes tropicales (TS, tropical storm) avec des vents dont la vitesse est comprise entre 61 et 119 km/h. Chaque année, entre 80 et 100 tempêtes tropicales se développent mais seulement la moitié se transforme en cyclones De l’extérieur vers l’intérieur de la perturbation cyclonique, la pression passe de 1 010 mbar à 950 mbar, ce qui correspond à une dépression de 60 mbar. Ce gradient de pression est à l’origine de vents violents qui s’enroulent en spirale vers l’intérieur de la dépression. Les mouvements sont également ascendants et ils se forment au cours de l’ascension des cumulonimbus. Il y a donc une convection active autour du centre du cyclone appelé oeil.
C’est autour de l’oeil que les vents et les précipitations sont les plus forts. L’oeil forme un