Les césariennes : une autre façon de naître
En France, environ une naissance sur cinq, soit un peu plus de 20%, utilisent cette méthode. C’est plus de deux fois supérieures à ce qui se faisait 20 ans auparavant. De plus, une étude de la Fédération Hospitalière de France (FHF) montre que la plupart ne sont pas nécessaires.
Aujourd’hui, ce nombre de césariennes est remis en question, car celles-ci nécessitent un acte chirurgical onéreux et une polémique voit le jour sur l’abus de cette pratique. Nous allons alors étudier quels sont les facteurs qui ont entrainés l’augmentation du taux de césariennes en France et quels en sont les dangers.
Les cliniques privées sont ciblées pour être celles qui pratiquent le plus de césariennes. Ces établissements, de niveau 1, y ont plus souvent recours que les établissements publics de niveau 3, qui s’occupent pourtant des grossesses pathologiques.
Ce serait une conséquence du comportement des médecins et des futures mères, dans la recherche d’un confort personnel et économique supérieur. En effet, l’accouchement, grâce à cette méthode, peut être prévu à une date et une heure précise, qui permet au médecin d’éviter des gardes, particulièrement la nuit, les jours de fêtes ou pendant les vacances. Cet acte a aussi l’avantage d’être plus court et mieux rémunéré pour le médecin, et apporte aussi plus de sérénité, car on dénombre moins de procès à leur suite que pour les accouchements normaux.
Cependant, on peut aussi constater que beaucoup de césariennes sont la conséquence des modifications de notre société et vont de paire avec