« Les deux infinis »
(Blaise Pascal ;Les pensées)

Pascal (1623-1662) : Surdoué, il se reconnaît dans le jansénisme. En réalité, il pense que Dieu ne pardonne pas à tout le monde et qu’il faut donc mériter son pardon puisque pour tout Chrétien la vie terrestre n’a aucun intérêt. Pour lui Dieu fait donc une certaine présélection et il existe une réelle prédestination. Son travail est donc de convaincre ses lecteurs de la véritable importance de la religion Chrétienne. Il pense que l’homme n’est rien comparé a l’immensité divine et à l’infini.

Hypothèse :
Ce texte est de nature paradoxale : pascal s’appuie sur la nature, sur le concret pour démonter des idées abstraites et en particulier pour évoquer Dieu. Il fait donc voyager l’homme dans l’infini, dans l’imaginaire lors de plusieurs étapes.
Il s’appuie sur un élément important : l’incompréhension de l’homme (explicite)  la toute puissance de Dieu. (implicite).

1) Les oppositions :
a) Plan du texte :  construction balancée du texte Homme  infini +  homme infini -  homme
b) Les antithèses :
 Effet de contraste qui permet de montrer les extrêmes, les contradictions humaines( points de vue opposés qui se retrouvent réunis) « haute et pleine majesté »  « objets bas qui l’environnent » « visible »  « imperceptible » « petit cachot »  « univers » « tout »  « néant »
c) Gradation :
-les différentes étapes du voyage :
+ inf :objets  nature  soleil  univers  imaginaire
- inf :ciron  jambes, jointure …, vapeur  imaginaire  abîme  univers, Terre  ciron  rendre concret, rendre sensible quelque chose qui dépasse nos sens.

2) Images :
« éclatante lumière »  métaphore, soleil
« l’imagination passe outre »  l’imaginaire permet d’exprimer l’invisible, l’infini. « nous n’enfantons pas d’atomes »  incapacité de comprendre, incompréhension de l’infini. « sphère infinie dont le centre est partout et dont la circonférence est nulle part » 