Les différentes forme de la peste
Le sujet infecté commence en général par présenter un "syndrome grippal" après une incubation de 3 à 7 jours. On observe classiquement une apparition brutale de la fièvre, des frissons, des céphalées, des douleurs dans tout le corps, une faiblesse généralisée, des nausées et des vomissements. Au stade clinique, la maladie peut se manifester sous trois formes différentes en fonction de la voie d'infection : peste bubonique, septicémique ou pulmonaire.
La peste bubonique est la forme la plus courante et elle résulte de la piqûre d'une puce infectée. Le bacille pénètre alors dans l'organisme et gagne, à partir du site de la piqûre, le ganglion le plus proche par le biais du système lymphatique. Yersinia pestis y déclenche une inflammation due à sa multiplication rapide à ce niveau. On appelle "bubon" le ganglion tuméfié. Celui-ci est très douloureux et peut se mettre à suppurer par une plaie ouverte à un stade plus avancé de l'infection.
La peste septicémique survient lorsque l'infection se propage directement dans la circulation sanguine, sans apparition d'un "bubon". Mais le plus fréquemment, à un stade avancé de la peste bubonique, le bacille finit par se retrouver dans le sang. La peste septicémique peut résulter de piqûres de puces ou du contact direct d'une peau lésée avec des matières infectieuses.
La peste pulmonaire est la forme la plus virulente de la maladie mais aussi la moins fréquente. Elle survient classiquement à la suite de la propagation secondaire d'une forme bubonique parvenue à un stade