Section 1: l’approche entrepreneuriale

Jusqu’en 32-33, c’était l’époque de la boite noire. Pour tout les économistes, c’était l’entrepreneur et le profit.

I- les caractères généraux du profit
Les profits sont des revenus mixtes, et des revenus résiduels et aléatoires.

revenus mixtes

En principe, il devrait être possible d’isoler le facteur fonction d'entrepreneur. Mais ceci s'avère difficile, sinon impossible car l’entrepreneur a une fonction indissociable de l’équipement qu’il utilise dans l’entreprise. Il est alors difficile d’isoler ce qui revient a sa capacité et au capital qu’il utilise.

Il existe le profit brut (ordinaire, total). Ce profit est un revenu mixte dans lequel vont intervenir des rémunérations d’activités individuelles mais aussi de capital.
Il existe le profit net. C’est le profit brut moins des déductions qui sont faites comme l’intérêt, le loyer, salaires.
Le profit minimum. Ricardo va beaucoup l’utiliser. C’est le profit en dessous duquel l’entrepreneur devrait cesser de produire. Il est qualifié de faux profit. C’est l'intérêt plus le salaire. Si ce n’est qui ça, il ne reste rien pour le profit.
Le profit normal. C’est le profit minimum plus quelque chose nécessaire pour couvrir le risque d’entreprise.
Le profit marginal. C’est le profit de l’entreprise marginale. Id est la moins performante, a un moment donné sur un marché donné mais dont on a besoin pour satisfaire la demande.

résiduels aléatoire

1) résiduel
Une entreprise achète, avant de produire, des matières premières. Il faut qu’elle les payes. Elle va produire, elle va payer des salaires. Puis, il restera ou non, un profit. Le profit est résiduel, c’est ce qui reste éventuellement après avoir payé les matières premières et les salaires.

aléatoire
Produire est un risque car l’entrepreneur parie sur une demande. Il parie alors qu’il y a un pouvoir d’achat donc une demande effective. Il reste cependant un risque d'erreur.
Le profit est alors résiduel