Les droits de l'homme
Les droits de l’homme sont au cœur de la société mondiale.
En France, une institution s’est érigée comme la grande institution protectrice des droits de l’homme : le conseil constitutionnel. Tout laisse à penser, depuis la loi organique du 1er mars 2010 sur la question prioritaire de constitutionnalité, que le rôle protecteur du conseil constitutionnel va s’accroître.
Les droits de l’homme ne sont pas nés en 1789 mais ils trouvent leur origine dans la théorie du droit naturel, formalisée par l’un des premiers grands penseurs : Aristote. « Le droit de chacun d’entre nous est inscrit dans la nature, il s’agit pour l’homme de le découvrir et de le mettre à jour ». Le droit naturel est donc celui des hommes considérés comme des êtres.
Les droits de l’homme sont là pour reconnaître la spécificité de l’homme.
La théorie des droits de l’homme est avant tout idéologique, si elle a existé.
Les droits de l’homme connaissent une nouvelle poussée théorique avec trois auteurs importants : Grotius, Hobbes et Pufendorf. La nouvelle consécration par les textes : poussée idéologique et textuelle.
II) Quelle critique peut-on faire aux droits de l’homme Burke considère que les droits de l’homme, et notamment la déclaration de 1789 ne sont que représentations métaphysiques et abstraites ; il considère que les droits de l’homme au sens textuel néglige l’inscription de la réalité humaine : ils ne sont qu’abstraction.
Marx était opposé aux droits de l’homme, car ils considéraient qu’ils avaient un coté formalisme. Les droits et libertés ne sont que l’expression de la domination d’une classe sur une autre
III) La génération des droits de l’homme
La première génération de droit est apparue textuellement en 1789 ; elle permet à l’homme de sortir de soit même et se le lier aux autres hommes selon Claude Lefort droits civils et politiques.
Deuxième génération de droits : apparition au 19ème et concrétisés