« Être citoyen à Athènes et dans l’Empire romain »

La démocratie Athénienne, qui était le théâtre d’une nouvelle expérience où le peuple était au centre du système politique, s’est mise en place au Ⅴème siècle Av-J.C. Elle était gouvernée par l’Ecclesia, l’assemblée du peuple. Un peu plus tard au Ⅰer siècle l’empire romain se met en place. La notion de citoyenneté à Rome est cependant différente de celle d’Athènes. D’une part, on ne devient pas citoyen de la même façon, et d’autre part les droits et les devoirs diffèrent. Un citoyen est un membre d’une cité, disposant du droit de suffrage dans les assemblées publiques. Il participe aux décisions de la cité relatives aux lois, à la guerre, à la justice, et à l'administration.

La citoyenneté, que ce soit à Rome ou à Athènes, est fondé sur la filiation : à Athènes, pour être citoyen il faut être un homme libre né de père citoyen, de mère fille de citoyen et avoir plus de 18 ans ; à Rome, il faut aussi être un homme libre né d’un mariage romain mais il faut avoir plus de 17 ans. On reconnaît un citoyen romain au port de la toge et à son nom composé généralement du prénom, du nom et du surnom. Pour accéder à la citoyenneté dans les deux pays il faut passer une formation militaire. À Athènes cette formation s'appelle l’éphébie et dure deux ans, à Rome elle dure au minimum 10 ans. Dans la citoyenneté Athénienne, une femme ne peut pas être citoyenne mais elle peut habiter sur le territoire Athénien alors que à Rome, les femmes bénéficies de la citoyenneté partiellement. La plupart des habitants comme les esclaves ne font pas partie de la citoyenneté (Athénienne ou Romaine). Dans la citoyenneté Athénienne un étranger (métèque) doit payer un impôt, le métoïkon, pour résider à Athènes. Mais contrairement à Athènes où il n’existe pas d’autre solution pour devenir citoyen, on peut accéder à la citoyenneté Romaine par d’autres moyens : un esclave peut être affranchi par son maître et ainsi devenir citoyen Romain,