Les déterminants individuels interpersonnels et organisationnels du stress au travail
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Le stress apparaît depuis une quinzaine d'années comme l'un des risques majeurs auquel les entreprises et les organisations doivent faire face. Selon l’Institut National de Recherche et de Sécurité, un salarié européen sur cinq déclare souffrir de troubles de santé liés au stress au travail. En décembre 2009, France Télécom révélait avoir recensé 35 suicides de salariés depuis janvier 2008. En effet, les travailleurs stressés ont davantage de risques d’être en mauvaise santé, d’être peu motivés, moins productifs et moins respectueux des règles de sécurité au travail. Leurs entreprises ont des chances d’être de ce fait, moins performantes face à la concurrence du marché. Les cas de stress dans l’entreprise sont parfois niés ou attribués uniquement à la fragilité ou à l’inadaptation au poste de certains employés. Mais, sans nier l’existence de facteurs personnels, il est primordial de rechercher le lien possible avec le contexte professionnel (surcharge de travail, objectifs insuffisamment définis, relations difficiles avec la hiérarchie ou les collègues, manque d’autonomie). Toutes les études le confirment, ce phénomène devient une réalité inquiétante dans le monde du travail et touche aujourd’hui l’ensemble des sociétés industrielles modernes. Il a des conséquences négatives importantes sur le bien-être et la santé des travailleurs mais aussi sur les performances, l’économie et la productivité des entreprises. Il existe plusieurs déterminants qui le favorise : d’une part le stress lié à l’organisation générale de l’entreprise, d’autre part le stress lié aux différents comportements relationnels entre collègues et supérieurs hiérarchiques et enfin le stress lié au comportement propre de l’individu, ses réactions et sa responsabilité face au stress qu’il vit.
Cette étude se propose donc d’étudier certains de ces déterminants, à savoir quelles en sont les causes principales, quels sont les éléments qui les favorisent, les employés sont-ils responsables de leur