Les déterminants possessifs

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Les déterminants possessifs
Dans la langue contemporaine, nous n’avons que des formes atones (c’est-à-dire qu’il n’y a pas d’accent tonique) : Mon école.
Dans la langue classique, les formes toniques peuvent être employées comme des déterminants du substantif : Une mienne cousine.
Bien sûr, en français contemporain, on peut trouver [Cette faveur est sienne. (= C’est sa faveur.)], mais il ne s’agit pas d’un déterminant : c’est un adjectif possessif.
Rappelons que le possessif marque le rapport de l’objet avec la personne (bien que l’appellation possessif ne soit pas toujours appropriée : mon quartier) :
Déterminant possessif : mon livre ;
Adjectif possessif : ce livre est Ø mien (cette construction est plutôt rare) ;
Pronom possessif : ce livre est le mien.
Notons également que, contrairement à l’anglais ou à l’allemand, les possessifs en français n’indiquent pas le genre du possesseur.
Les déterminants démonstratifs
Déictiques : les déictiques sont des marques linguistiques qui ne peuvent être comprises que par rapport à la situation d’énonciation. Exemples : ici, hier, là, etc.
Formes composées : à l’origine, les formes composées (par exemple : ce garçon-ci ou ce garçon-là) sont des formes déictiques. Aujourd’hui, leur champ d’emplois est élargi.
Emplois du XVIIe siècle :
On peut trouver le provincialisme cet homme ici pour cet homme-ci.
Et des formes accentuées, plutôt en moyen français : cettui (masculin) et cestui (féminin). Si l’on trouve ces formes très anciennes chez La Fontaine, c’est parce que son style est archaïsant.
Les déterminants complémentaires
Ils peuvent se combiner avec d’autres déterminants.
Les déterminants indéfinis
TOUT : Au XVIIe siècle, tout devant un adjectif, devant un nom ou le tout adverbial → il y a accord. Vaugelas demande ensuite l’accord seulement au féminin singulier (une toute autre personne). En français moderne, tout ne s’accorde jamais devant un adjectif qui commence par une voyelle (c’est une tout autre

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