Les EDI
Selon l’INSEE, l’échange de données informatisé, ou EDI, est « une technique qui remplace les échanges physiques de documents entre entreprises (commandes, factures, bons de livraison...) par des échanges, selon un format standardisé, entre ordinateurs connectés par liaisons spécialisées ou par un réseau (privatif) à valeur ajoutée (RVA). Les données sont structurées selon des normes techniques internationales de référence (ex : Edifact) »
L’’EDI remplace donc les flux d’informations classiques tels que les lettres, les fax et les e-mails, qui doivent être traités par des personnes physiques. Cette manière d’échange ralentit le traitement des documents, qui doivent souvent être traduits ou interprétés, et peut forcément provoquer des erreurs. Au contraire, les documents EDI sont directement transmis vers l’ordinateur du destinataire, muni d’une application appropriée pour la lecture des messages EDI, et le traitement commence ainsi immédiatement. Les documents les plus échangés via l’EDI sont des documents commerciaux tels que des factures, des bons de commande, des documents de stock, des avis d’expédition, etc. Afin que les ordinateurs puissent comprendre les message échangés, la mise en place d’un format standard permettant de définir le type, la forme d’information demandée, et plus globalement la signification du message, est essentiel (par exemple, nombre entier, décimal, jjmmaa). Il existe actuellement plusieurs normes en matière d’EDI, dont les plus utilisées sont ANSI, EDIFACT, TRADACOMS et XML, avec pour chaque normes plusieurs versions différentes. Deux entreprises partenaires commerciales (avec une chaine de valeur commune), qui décident d’échanger via un langage EDI, doivent préalablement convenir de la norme et version utilisée. De plus, ces entreprises ont normalement recours à un traducteur EDI intégré dans leur système d’information dans le but de traiter automatiquement les documents envoyés.
Lorsqu’un document EDI est crée, il est