1) Les investissements à l’étranger permettent aux entreprises d’avoir accès au marché vers les pays industrialisés comme les pays en développement (PED), et permet notamment à l’entreprise de s’adapter au marché local ou de contourner des barrières à l’échange. Le coût de la main-d’œuvre n’est pas le seul déterminant de la compétitivité à l’exportation. A la différence des services de proximité, le coût du travail ne représente qu’une fraction du prix des biens manufacturés : le coût de production, qui définit la compétitivité d’un produit ou d’un pays, dépend également de la productivité du travail.

La délocalisation peut être définie comme le transfert, de tout ou d’une partie de l’appareil productif de l’entreprise afin de réimporter sur le territoire national l’essentiel des biens produits à moindre coût. La délocalisation doit notamment être distinguée des autres investissements internationaux, qui visent pour l’essentiel à desservir de nouveaux marchés. Elle représenterait moins de 10% de nos investissements, selon les estimations des Missions économiques.

2) Le déficit commercial entre deux pays provoque la délocalisation de millions d’emplois. On pourrait penser que le déficit commercial implique une perte de substance au profit de l'étranger.
Mais il faut aussi tenir compte de la balance des services et de celle des capitaux qui, elles, peuvent avoir un solde positif.
De plus, à y regarder de plus près, on constate par exemple que certains produits importés émanent souvent de d’autres sociétés qui ont délocalisé leur production en Asie ou dans d'autres régions du monde à bas coût. En somme plus un pays est en déficit commercial, plus il délocalise.

3) Quelque soit le pays d’accueil industrialisé ou au contraire en voie de développement. Ils ont pour conséquences positives :

- La création d’emplois en particulier pour les pays émergents
- Le transfert de compétences et de technologies
- L’amélioration de la productivité
- Création