Les Effets d'Eviction
-----------------Faculté des Sciences Economiques
----------------------------Département de l’économie monétaire et financière
--------------Niveau : Master I
--------------Option : Monnaie, Finance et
Banque
Présenté par :
ATSOUTSOULA OSSENGUE Delpy Rellys
EKAMA Sem Furcy
MBAN NGOUALA Frèze
NGAMBALI NTEZOLO Hysmida Chéralvy
Année académique 2012-2013
République du Congo
Unité*Travail*Progrès
INTRODUCTION
Le débat sur l'existence des effets d'éviction est récent, il débute en 1909 avec la publication du Minitory report of the poor law commission de
Webb et Bowley. Il a été surtout conduit dans le cadre du modèle IS-LM dans les années 1960 et 1970 et portait alors sur le caractère plus ou moins vertical de la courbe LM. Au cours de la période 1980 à 1990, la question de l'effet d'éviction a quelque peu disparu de la scène. Mais elle est en fait implicitement présente dans les analyses sur l'inflation anticipée qui sera provoquée par la hausse des déficits publics et l'endettement de l'Etat, et qui aurait pour conséquence de faire monter les taux d'intérêt à long terme, dont les investisseurs tiennent particulièrement compte au moment où ils se décident à se lancer dans des projets de longue haleine.
Les effets bénéfiques du multiplicateur keynésien seraient donc neutralisés, et au-delà, par la hausse des taux d'intérêt anticipés par les agents économiques, qui freinent leurs dépenses. Ainsi, que pouvons-nous dire des effets d'éviction ? Quels en sont ses limites ?
Dans le souci de répondre à ces interrogations, nous présenterons notre travail comme suit :
Partie I : les effets d'éviction interne;
Partie II : les effets d'éviction externe;
Partie III : les effets d'éviction de la consommation par l'impôt;
Partie IV : les limites et critiques des effets d'éviction.
DEVELOPPEMENT
L’effet d’éviction désigne le phénomène selon lequel l'activité économique du secteur public à une propension à