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L’échange international se justifie par l’intérêt que les coéchangistes y trouvent. Il s’agit de s’approvisionner en biens : * Non disponibles sur le territoire national ; * Dont les coûts (ou la qualité) sont différents de ceux que l’on trouve dans le pays.
L’échange international prend appui sur la complémentarité des économies et la spécialisation de certaines d’entre elles (exploitation d’un avantage). I. Les théories classiques et la spécialisation des économies
Les théories du commerce international (CI) tentent d’expliquer : * Les différents flux d’échanges entre les pays, * La spécialisation dans certains types de produits qui en résulte, * Ainsi que les avantages de cette spécialisation.
Ces théories se centrent autour de la nation. On résonne en concurrence pure et parfaite et sur les rendements d’échelles sont constants (ce sont les deux hypothèses). 1. Smith : théorie des avantages absolus
Pour Adam Smith : * Tout pays a intérêt à produire les biens pour lesquels il dispose d’un coût absolu plus bas et à importer les autres. * L’avantage absolu se mesure en avantages de coût de production, d’expérience, de technologies…
Prenons l’exemple de deux pays A et B : voir poly
Sans spécialisation, la production mondiale est donc de 3 biens X et de 3 biens Y pour une utilisation de 24 unités de production (et de 3 biens par pays).
Avec spécialisation, nous constatons que la production mondiale s’en trouve nettement améliorée en passant, dans notre exemple, de 6 à 8 biens X et Y
Pour Smith les nations ont intérêt à se spécialiser car la production mondiale va augmenter grâce aux biens produits obtenus par chaque pays en se spécialisant dans une production donnée.
Ne peuvent participer aux échanges internationaux que les nations disposant d’un avantage absolu. 2. Ricardo : loi des avantages comparatifs
La question se pose de savoir ce qu’il advient si