Les enfants de la rue au Maroc
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Les enfants de la rue sont donc une réalité. Nombreux sont les gens qui ont peur des enfants de la rue et les considèrent comme des anormaux. Pour survivre, ces enfants rejoignent des bandes mafieuses qui leur assurent protection. Excités par l’usage des stupéfiants et équipés d’armes blanches, ils sèment la terreur en attaquant les passants. Ces derniers savent très bien qu’il est prudent de ne pas circuler seul, la nuit, dans les quartiers périphériques ou dans les rues peu éclairées des agglomérations. Tous ces délinquants finissent un jour en prison. Auprès de chaque tribunal de première instance et de chaque tribunal régional siège un tribunal des mineurs qui a le même ressort. C’est la Chambre criminelle des mineurs (deuxième degré) près la Cour d'appel qui instruit les affaires pénales se rapportant aux enfants. La majorité pénale est atteinte à l'âge de seize ans révolus. Toutefois à l'égard des délinquants de seize à dix-huit ans, les juridictions de jugement peuvent, par décision motivée, remplacer ou compléter les pénalités de droit commun par l'une ou plusieurs des mesures de protection ou de rééducation. (arts 514 du code de la procédure pénale). Le mineur, pendant sa vie et à cause des situations sociales peut commettre des infractions que ses peines doivent prendre en considération son âge et sa vie proposées la fin de ces peines ce qui oblige son intégration dans une vie pas tout à fait différente de la vie qu’il passe dans le lieu des peines pour les mineurs. Lorsque ces derniers sont condamnés et jugés, ils purgent leurs peines d’emprisonnement dans des établissements réservés à l’incarcération et à la rééducation de l’enfance délinquante qui sont gérés par le secrétariat d’Etat à la jeunesse. Parallèlement, ces enfants sont pris en charge par la Fondation Mohammed VI pour la réinsertion des détenus et des pensionnaires des centres de sauvegarde de l'enfance, créée sur décision Royale en 2002. Estimée à un millier de détenus, la