Les enfants de la rue
Les enfants de la rue et les enfants travailleurs vivent trop souvent dans des conditions déplorables et sont l’objet d’abus de toutes sortes. Ils sont nombreux à s o u f f rir de maladies diverses en raison de leurs conditions de vie déplora b l e s.
Beaucoup d’ e n t re eux fréquentent peu ou ne fréquentent plus l’ é c o l e. De ve n u s adultes, ils seront analphabètes ou illettrés s’ils survivent à la faim, à la soif, aux travaux dangereux et mal rémunérés, à la prostitution, aux abus sexuels, aux endémies, à l’exclusion sociale, aux harassements de la police, aux tracasseries de la justice, à la prison, aux drogues destructrices et bon marché, au travail domestique transformé en esclavage...
Ils ne connaissent pas les vraies joies de l’enfance et de la jeunesse. Quasiment oubliés dans les budgets nationaux, ce sont des organisations de la société civile, des institutions religieuses et des personnes de bonne volonté qui subviennent à leurs besoins urgents de survie : nourriture, centre d’accueil ou d’écoute, vêtement, santé, soutien juridique, conseil sanitaire, protection contre la violence, la répression imméritée et les abus divers au nom de la loi et de l’ordre. Plus grave encore pour leur avenir, ils n’accèdent pas facilement à l’école.
Pourtant, l’éducation est un droit individuel reconnu par toutes les nations. Ce d roit fondamental, la communauté internationale l’a rappelé à la Co n f é re n c e mondiale sur l’éducation pour tous (Jomtien, Thaïlande, mars 1990) : “Il y a plus de quarante ans, les nations du monde