L’intégration scolaire, sociale et personnelle des enfants intellectuellement précoces - Selon les sources, 200 000 à 400 000 enfants surdoués en France en âge de scolarité (de 6 à 16 ans), soit entre 2,2% et 4% de la population
- Pour tout le monde il y a environ 5% détectés seulement
( l’école actuelle est dans l'incapacité à aider au développement personnel optimal de chaque enfant, particulièrement en ce qui concerne les enfants surdoués issus de milieux sociaux défavorisés. - Particularité du système scolaire français : les Grandes Ecoles ( elles ont un prestige tel que les parents, dès qu’ils ont pris conscience de la précocité de leurs enfants, ambitionnent pour lui l’entrée à l’Ecole Polytechnique ou l’Ecole Normale Supérieure.
- ce système accentue la pression des parents sur leur enfant dès son plus jeune âge. Ils veulent une réussite scolaire « parfaite » (maxima). ( pas de place pour la culture ni le plaisir. (p180) - A plus bas niveau, il y a différents cursus possibles pour les EIP :
- déscolaristation : Un enfant non reconnu dans sa différence, déstabilisé, plus ou moins exclu du système scolaire, donc en voie de désocialisation, risque de tomber dans l'exclusion sociale.
- classes spécifiques : Lorsque l’enfant précoce est intégré dans une classe où l’on regroupe des enfants ayant de fortes capacités intellectuelles, les enseignants pourront mettre en place une pédagogie adaptée et la vitesse de la progression permettra naturellement de dégager du temps pour l’approfondissement ou l’ouverture à d’autres découvertes. Il n'existe encore en France que deux structures adaptées pour l'épanouissement de ces enfants dits surdoués. Alors que dans d'autres pays, des classes spéciales ont été créées.
- cursus classique : si l’enfant précoce fréquente une classe ordinaire, il faudra au minimum adopter deux types de dispositions bien claires, pour éviter la mise en veilleuse des capacités, ou pis encore, le déclenchement d’une dépression qui peut