Les enfants terribles
Les étudiants lisent encore !
La première enquête menée par l'Observatoire de la lecture étudiante avec le support de l'institut Ipsos permet de couper court à certaines idées reçues.
Les questionnaires ont été soumis en mars 2005 aux étudiants en lettres et en sciences humaines de l'université Paris-IV qui se répartissent ainsi :
- 9 % ont un baccalauréat non général, - 56 % ont un baccalauréat littéraire L, - 20 % viennent de la série économique et sociale ES, - 15 % ont un baccalauréat de la série S.
44 % des étudiants ont un père cadre supérieur ou exerçant une profession intellectuelle, 18 % un père de classe moyenne (profession intermédiaire ou artisan commerçant) et 17 % un père de milieu populaire.
Fréquemment, dans le discours de dénonciation de la modernité, la confusion règne. Le fait que des étudiants dont les parents ne sont pas bacheliers lisent moins qu'un étudiant dont les parents ont poursuivi des études supérieures n'et en rien une preuve de la baisse de niveau. Ces étudiants lisent malgré tout davantage que leurs parents.
Première surprise : les étudiants lisent !
La lecture des journaux et des revues ne se porte pas très bien en comparaison avec les autres supports de lecture et d'information, notamment par comparaison avec Internet. En revanche, presque tous les étudiants ont passé du temps la semaine précédente à lire un livre pour leurs études, à consulter leurs notes de cours, ou des documents distribués en cours et à lire un roman.
Les pratiques de lecture
|Types de lecture |Non pratiquants | |Pratiquants | |
| |Pourcentage | |Temps moyen en minutes* | |
| |En semaine |En week-end |En semaine |En week-end