Note de synthèse : les entreprises et le développement durable

Introduction :

En 2002, une étude a montré que la pauvreté a , alors qu’en même temps, le développement de la mondialisation a intensifié les échanges internationaux et inter-continentaux. Ce paradoxe met en relief le fait que ces échanges profitent seulement aux pays riches, tandis que les pays en voie de développement en sont exclus. Cependant, le début des années 2000 voit l’apparition d’un mouvement des entreprises en faveur de l’aide aux pays en voie de développement (PVD) : le développement durable. Il est apparu sous l’expression « éco-développement » en 1972, et bien que son sens exact fasse débat, on peut le définir comme un système humain et environnemental, qui vise à garantir l’équité sociale, le progrès économique, et la sauvegarde des ressources naturelles en vue des générations futures, par l’action des entreprises et des particuliers. Cette définition très large témoigne de la diversité des formes que peut prendre le développement durable : soutien financier, aide à la construction de structures, etc… Aujourd’hui, les entreprises aux noms célèbres sont de plus en plus nombreuses à apporter leur soutien aux PVD, comme Alstom ou……, alors que le développement durable était jusque là négligé, les entreprises étant alors plus préoccupées par les bénéfices immédiats, que par les bénéfices sur le long terme qu’impliquent le développement durable. Comment expliquer ce regain soudain d’intérêt des entreprises pour le développement durable ? Jusqu’où les entreprises peuvent/doivent aller dans leurs apports aux PVD ? Question cruciale, car il en va de l’équilibre mondial, et de la sauvegarde des générations futures, car si le développement durable semble être une réponse appropriée à la situation économique des pays en voie de développement, il est aussi nécessaire de trouver un système adapté, pour une alliance harmonieuse entre PVD et entreprises.

1 – Le développement