Les entreprises familiales n’ont pas toujours suscité l’engouement des chercheurs. Elles furent longtemps sujettes à de nombreuses perceptions négatives, mais aujourd’hui ces observations sont souvent jugées désuètes. Bien qu’elle constitue l’une des plus anciennes formes d’entreprise, ce n’est que tardivement, dans les années quatre-vingt, que les entreprises familiales sont devenues l’objet d’études. En effet, les études demeurent encore rares et le champ de recherche s’apparente à la phase d’adolescence de la recherche
L’entreprise familiale (EF) fut longtemps perçue comme un modèle dépassé dans la littérature économique. Elle souffrait effectivement d’une image négative. Pourtant, en statistiques, les firmes familiales représentent plus des deux tiers des entreprises dans les pays occidentaux et contribuent majoritairement à la création d’emplois et de compétitivité. L’OCDE estime que 70% des entreprises des pays industrialisés sont des entreprises familiales. En France sur les 500 plus grandes entreprises industrielles à capital français, 59% sont familiales. A elles seules, ces statistiques expliquent ce regain dans la recherche économique. Il est aussi vrai qu’après l’éclatement de la bulle de la start-up, et celui des scandales financiers des entreprises entrepreneuriales, les entreprises familiales, qui sont toujours là, font figure de modèle aujourd’hui, avec plus ou moins une bonne gestion, et surtout porteuses de certaines valeurs humaines.
Dans un contexte où l'on mondialise à tous crins, le "label entreprise familiale" est un atout. Porteur de valeurs fortes comme la qualité, le savoir-faire ou encore l'authenticité, il est perçu comme un gage d'excellence. Mais aussi de sécurité. C'est particulièrement vrai en période de crise, où il rassure par son caractère