| Littérature sumérienne | Le mariage sacré | 15 août 2011 |

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Table des matières

1. Introduction …………………………………………………………… 2 * 1.1. Difficultés liées à la langue …………………………… 2
1.2. Choix du sujet : le Mariage sacré ……………….... 3

2. Analyse des textes choisis …………………………………. 4 * 2.1. Les chants d’amour ……………………………………… 5 * 2.2. La mort et la « résurrection » …..…………………. 7

3. Conclusion ……………………………………………………………….. 17

1. Introduction

Les sumériens, dès 3'000 avant J.-C. ont mis au point un système d’écriture, appelée cunéiforme, bien avant les égyptiens. Ils l’utilisaient, sur des tablettes en argile, pour mémoriser des données de la vie quotidienne. Les plus nombreuses retracent les données de la vie économique et politique, pour le commerce, l’administration et la royauté par exemple ; mais il en existe d’autres, d’un nombre plus restreint, qui reflète une véritable littérature.
Cette dernière peut se classer en trois catégories : la littérature académique, la littérature religieuse et la littérature centrée sur le souverain. Dans la deuxième catégorie, on retrouvera des mythes, des hymnes aux dieux ou aux temples, des lamentations sur les malheurs de villes ou de personnalités et des prières individuelles. Dans la troisième on va rencontrer des hymnes à la gloire du souverain, des pièces du cérémonial de cour et des légendes héroïques et épiques. Il s’agit, pour les deux groupes, d’œuvres poétiques, même s’il est très difficile de définir et de cerner cette poésie dans le texte. Nous allons voir maintenant où se situe la difficulté.

1.1 Difficultés liées à la langue La langue sumérienne étant, depuis plus de quatre mille ans, une langue morte, pose certains problèmes aux spécialistes. D’abord dans la phonétique, puisque la langue n’est connue que par des textes. Ces derniers peuvent être lus et compris, mais la prononciation reste inconnue, puisque personne n’a jamais entendu parler un véritable usager. De ce