Avec l’industrialisation massive du XIXe siècle dans les pays développés, le processus d’exode rural s’est amplifié : les populations se sont déplacées des campagnes vers les villes. Ainsi ces dernières ont quitté tout lien avec leur vie de paysans où les paysages agraires dominaient. Cette arrivée massive de population entraîna un développement rapide des habitats, en les construisant dans l’optique de mettre le plus de monde possible dans un endroit restreint. Cet aménagement des villes se traduisait par une séparation complète entre villes et campagnes. Ainsi avec les politiques de réaménagement des villes, mises en place par les collectivités locales ou bien les services d’Etat, placent la Nature au sein même du milieu urbain. Ces politiques d’aménagement servent surtout pour satisfaire des populations en quête de « vert ». Dans les années soixante, suite à l’importante urbanisation des pays du monde, les urbanistes désignent les jardins et espaces de détentes publics végétalisés par le terme d’espace vert1. L’espace vert est une notion propre au milieu urbain, qui se traduit par tout terrain qui a pour seul but d’être un espace végétal accessible à tous. Les espaces verts sont principalement conçus pour les piétons ou les personnes se déplaçant à vélo, cet aspect rend les espaces verts comme des endroits sûrs pour les individus l’empruntant. Ce réaménagement des villes en faveur du bien être visuel, mais aussi moral, des habitants peut être utilisé comme une stratégie commerciale d’attraction pour des populations en recherche de tranquillité. Cette représentation et cette nécessité varient en fonction des personnes, ainsi les commerciaux (notamment dans l’immobilier) utilisent ces références diverses comme fonds de commerce.

À quel degré, les espaces verts sont-ils utiliser pour satisfaire les populations dans leur besoin de nature en ville ?

Dans une première partie, nous verrons comment les espaces verts sont implantés au cœur du plan urbain.
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