Les essais de molière
Penseur humaniste et homme politique français. Fils de riches négociants gascons anoblis, Michel Eyquem de Montaigne reçoit une éducation savante et humaniste. Au collège de Guyenne, à Bordeaux, il montre rapidement son talent pour la discussion et la joute rhétorique. Après des études de droit, il devient, en 1554, conseiller à la Cour des Aides de Périgueux, puis au Parlement de Bordeaux. Montaigne se lie d'amitié avec Etienne de La Boétie, jeune magistrat humaniste qui meurt en 1563, âgé de 33 ans. Il décrit cette amitié restée célèbre dans un chapitre des Essais ("De l'Amitié").
C'est en 1571 que Montaigne décide de se retirer dans sa "bibliothèque", au château de Montaigne. Il entreprend dès lors la rédaction de son principal ouvrage, "Les Essais", sur lequel il travaille jusqu'à la fin de sa vie.
De 1580 à 1581, il voyage en Allemagne, en Autriche, en Suisse et en Italie, pour des raisons de santé et tient un "Journal de voyage" qui ne sera publié qu'en 1774. C'est à Rome qu'il apprend qu'il a été élu maire de Bordeaux, fonction que son père avait déjà tenue. Il exercera ce mandat jusqu'en 1585 en essayant de tempérer les relations entre les catholiques et les protestants. Lui-même catholique, il est respecté par Henri III, catholique, et par Henri de Navarre, protestant. Lorsque ce dernier, devenu le roi Henri IV, l'invite à la cour comme conseiller, il décline la proposition afin de poursuivre, enrichir et réviser "Les Essais".
Dans les Essais, Montaigne se dépeint lui-même, comme un sujet observé, sans artifice, pour révéler son "moi" dans son entière nudité, pour se comprendre et comprendre le monde. Il laisse libre cours à ses pensées souvent imprégnées de pessimisme, telles qu'elles se présentent à lui. Son étonnement philosophique commence avec sa devise "Que sais-je ?". Son influence sur la littérature française est très importante.
L'œuvre de Montaigne est celle d'un sceptique qui veille à