les européens dans le peuplement de la terre XVIII
Foyer de peuplement européen en lente augmentation jusqu’au XVIIIe siècle, alternant phases de croissance ( caractérisés par la croissance agricole, l’intensification des cultures, le développement du grand commerce, l’essor urbain), « beau XVIIIe siècle ») et phase de repli durant des crises de subsistance (mauvaises récoltes, disettes) ou des crises de surmortalité provoquées par les guerres, les invasions, les épidémies migrations barbares - effondrement de l’empire romain, Grande Peste (1347-1351) – Guerre de Cent ans (1337-1453), XVIIe siècle avec les effets de la Guerre de Trente Ans). Une brusque augmentation de la population européenne au XIXe siècle qui connaît alors sa transition démographique, à l’exception de la France qui l’a achevée au début du XVIIIe siècle. De la seconde moitié du XVIIIe à 1914, les Européens représentent 26 % de la population mondiale (de 125 M en 1700 à plus de 400M en 1900).
TP : Comparaison entre les évolutions démographiques françaises et anglaises
Quelques indicateurs statistiques : accroissement naturel ou solde naturel (différence entre le taux de mortalité et le taux de natalité, en %), taux de mortalité infantile (nombre de décès d’enfants nés vivants avant qu’ils aient atteints l’âge d’un an), taux de natalité, taux de mortalité
Notion à définir : Transition démographique Quelques idées : La France amorce sa transition démographique dès le XVIIIe siècle, bien avant les autres Etats européens, mais la baisse précoce de sa natalité limite sa croissance démographique et laisse place à un lent vieillissement de la population dès le XIXe siècle. L’Angleterre, quant à elle, connaît une explosion démographique au cours du XIXe siècle.
Les causes et conséquences de l’essor de la population européenne :
La forte croissance est le résultat d’un excédent de naissances, et d’une baisse de la mortalité, qui s’explique par un réseau de facteurs, associant progrès de l’alimentation (révolution agricole), de