Les facteurs biologiques qui entrent en ligne de compte dans la détermination des facteurs criminogènes
Postulat de base: Certaines personnes ont plus de chances de devenir criminel que d’autres parce qu’elles sont déterminées biologiquement.
C’est questionnable au plan éthique. Lié le comportement au biologique peut ouvrir sur des voies qui sont questionnables.
Facteurs anatomiques
Mesurer des caractéristiques physiques de criminels et les comparer aux non-délinquants. (poids, longueur des jambes, le crâne, etc.)
Lombroso – 1876 : Uomo delinquente
- Il affirme que les caractéristiques anatomiques des individus, particulièrement le crane, sont des déterminants de la délinquance.
- Craniologie Théorie : Atavisme (Un individu présentant certaines caractéristiques rappelant l’homme primitif, homme peu évolué).
- A étudié 400 crânes de criminels décédés et a étudié 6 000 crânes de criminels vivants.
- Il en vient à la conclusion que la forme du crâne détermine des types de criminel.
2 grandes contributions de la part de Lombroso
- Premier à introduire l’approche étiologique
- Met en place l’approche empirique (basé sur des faits observables)
Biotypologie
Kreshmer – 1921
Propose qu’il y a des types physiques par rapport aux types de délits.
Étude auprès de 4000 individus. Il en vient à la conclusion que les petits maigrichons sont plus portés vers le vol et la fraude tandis que les musclés sont plus portés vers l’agression et que les grassouillets sont plus enclins commettre de l’escroquerie.
Hooton – 1939
Échantillon de 13 000 délinquants.
Il amène l’idée d’utiliser un groupe contrôle lequel constitué de 3 000 individus.
Il en vient à la conclusion que les délinquants sont inférieurs au plan physique et psychologique.
Sheldon – 1949
Présente un modèle qui est encore utilisé pour décrire des individus.
- Endomorphe : petits gros, bavards, aime le luxe, mais ne sont pas délinquant
- Ectomorphe : mince, fragile, introverti, mais ne sont pas délinquant
- Mesomorphe : musclé, le groupe où il y a le plus de délinquants