Les fausses confidences, marivaux iii, 12
Mais acheminement aussi de Dorante vers la vérité car il révèle à Araminte la manipulation de Dubois et lui-même
Dénouement dans la révélation de la vérité de chacun des deux personnages.
1.Au départ, pb d’intendance : dialogue difficile
2.Puis aveu de son amour par Araminte
3.Enfin aveu de la révélation du stratagème par Dorante : on peut se demander si ce n’est pas encore un stratagème car il choisi le moment propice au pardon (émotions de Araminte)
I.Une communication difficile
Caractère difficile du dialogue (points de suspension) → fausse conversion qui cache les enjeux réels du dialogue
Artifice souligné par les interruptions, points de suspension…
Discours social auquel ils s’astreignent
Dorante reste discret, modeste comme un amoureux transi car de par sa situation sociale il ne peut pas prétende à l’épouser, il n’apparaît pas sûr de lui (peut-être encore stratégie car c’est ce qui pourrait plaire à Araminte)
II.L’aveu d’Araminte
« il faut se quitter » (elle s’associe à lui), « ce serait avouer que je vous aime », « on croirait que » : réticence qu’elle a à avouer son amour, elle l’intègre à son discours comme si c’était les pensées des personnes qui assistent à leur spectacle
Effet d’insistance dans le pathétique joué par Dorante quand elle lui intime de partir « j’ai tout perdu »
« J’avais un portrait, je ne l’ai plus » : posséder le portrait de la femme aimée apporte le contentement →il ne demande qu’un portrait comme s’il jouait encore son rôle de celui qui est discret, de l’amoureux transi qui a conscience que selon les conventions sociales, il ne peut prétendre à celle qu’il aime.
Art de la périphrase pour avouer son amour sans le prononcer formellement
III.Aveu de Dorante
« je ne la mérite pas » : double sens : celui des conventions pour ne pas paraître fat et sûr de l’amour de sa dame et celui qui est réel car c’est par stratège