Les femmes algériennes
L’événement social qui a toujours affecté et marqué nos comportements et ceux de nos aïeux reste sans conteste le mariage avec son lot de cérémonies nuptiales, ses rituels et l’ensemble des traditions et mythes que lui impose son environnement.
Le rituel des cérémonies nuptiales garde la spécificité attachée à chacune des contrées qui l’ont enfanté. Il est perpétué par la tradition orale, principal moyen de communication communautaire usité par nos aïeux, véhiculant, renforçant et préservant les mythes, les rituels et les traditions qui se sont érigés en règles et concepts fondamentaux régissant le vécu quotidien, les comportements et les échanges communautaires et tribaux.
Au niveau des traditions berbères du CHENOUA, des monts des Béni Menaceur Touares et des confins de l’immense Djebel Bou Maad, des chaînes montagneuses de Aghbal, de Gouraya, de Damous ou de Zatima, le rituel du mariage reste d’une simplicité frisant une vulgarité qui échappe à tout protocole ou procédure rituelle dûs à l’enclavement et l’isolement de ces régions favorisant ainsi une forme de paganisme se la disputant aux préceptes islamiques
Lors des cérémonies des fiançailles, les parents ou tuteurs, consacrent le principe du mariage au niveau de la maison des parents de la fiancée, en prononçant la traditionnelle demande de la main de la dulcinée en langue berbère locale :
« Noussad gherouan sel hasseb oua ensseb », suivi, par le traditionnel « nous sommes venu demander la main de votre fille ».
Ce rituel protocolaire sera suivi par la réponse suivante : « la main de notre fille vous est acquise si Dieu vous l’accorde »
Selon les cas, la prière de la « FATIHA » conclura la validité du mariage. L’acte auprès de la Mairie ne sera que pure formalité
Cette réponse des parents de la dulcinée, traduit en filigrane les