La première femme que Duroy découvre est Madeleine Forestier, l'épouse de son ami. Madeleine Forestier est une " jeune femme blonde très jolie ", à la " taille bien souple " avec une " poitrine grasse ", " des yeux gris ", " un nez mince ", " des lèvres fortes ", et un " menton un peu charnu ". Duroy est impressionné par la jeune femme à " la figure irrégulière et séduisante, pleine de gentillesse et de malice ". Dès leur première rencontre, elle se rend compte que Duroy est un homme qui ira loin, lorsqu'il parle de son voyage en Afrique. Elle le couve d'un regard " protecteur et souriant ". Elle sent le talent de journaliste mais aussi le talent de séducteur, elle le pousse à " faire sa cour " à madame Walter, la femme du patron pour qu'il soit bien vu du patron. Madeleine s'intéresse également à la politique. En effet, lors d'une réception, Duroy est étonné de " la voir intime " avec les représentants du pays, avec les hommes influents du pays. Lorsqu'elle sera mariée à Duroy, c'est elle qui le mettra au courant des nouvelles de la politique extérieure. " J'ai de grandes nouvelles ", " l'affaire du Maroc se complique ". La politique est une vraie passion pour cette femme. Ce qui est étonnant, car c'était à cette époque, une activité exclusivement masculine. Madeleine Forestier peut être définie comme une " rouée, une fine mouche ", calculatrice on pourrait presque dire, à cause de son goût de la politique et de l'intrigue, que c'est un homme dans le corps d'une femme. La deuxième femme que Duroy rencontre à ce dîner, celle qui deviendra par la suite sa maîtresse se nomme Clothilde de Marelle. Duroy est tout de suite attiré par cette femme " piquante ", il se sent proche d'elle et de son caractère dès le départ. C'est une bourgeoise typique du XIXème siècle : riche mais ne se préoccupant pas de l'argent, belle et aimant s'amuser, elle ne s'occupe ni de politique ni des affaires masculines comme Madeleine