Les femmes dans la vie politique européenne (1450-1650)
Introduction:
Dés la fin du Moyen Age, l’image de la femme est dépréciée et son rôle se trouve diminué dans plusieurs domaines. Avec la renaissance, le droit romain refait surface et les femmes se voient de plus en plus exclues des sphères publique et politique (loi salique, cf plus tard). L’église en particulier véhicule une image très négative des femmes les présentant au mieux comme une diminution de l’homme, au pire comme un être destiné au mal. Les femmes se doivent d’être soumises à leurs maris comme au seigneur. Cette image se base sur une conception médicale alors fort répandue à l’époque que la femme est esclave de son sexe et donc par nature incontrôlable et peu fiable. Ici encore, ce sont les théories de l’antiquité qui sont reprises notamment celles de Galien (131-201) et même si l’on peut observer de nets progrès en matière de médecine et d’anatomie, les traités relatifs à la femmes sont peu nombreux et suscitent peu d’intérêt. Ambroise Paré (chirurgien des rois Henri II, François II, Charles IX et Henri III) explique que l’infériorité de la femme repose dans ses organes génitaux dans son traité De la génération : « Or, pour le dire en un mot, la matrice a ses sentiments propres, étant hors la volonté de la femme ; de manière qu’on la dit être un animal, à cause qu’elle se dilate et accourcit plus ou moins, selon la diversité des causes. Et quand elle désire, elle frétille et se meut faisant perdre patience et toute raison à la pauvre femmelette, lui causant un grand tintamarre »
La femme n’est donc pas responsable de son infériorité selon ceux qui y voient la une conséquence de sa constitution interne. Il semble donc logique que la femme soit cantonnée aux activités domestique et à la sphère privée, car étant bien malgré elle incapable d’assumer un rôle public.
Convaincus que les faiblesses du corps correspondent à celles de l’esprit, les juristes s’emploient à limiter strictement le rôle