Les femmes savantes
Bélise, la tante. Sœur de Chrysale, c'est une vieille fille qui ne s'est jamais mariée, et on devine que c'est en partie par dépit qu'elle a rejoint les « femmes savantes ». Elle se croit cependant irrésistible et s'invente des soupirants ; elle s'imagine en particulier que Clitandre est amoureux d'elle et qu'Henriette n'est qu'un prétexte.
Armande, la fille aînée. Autrefois courtisée par Clitandre, elle l'a rejeté et celui-ci est alors tombé amoureux de sa sœur Henriette. Elle prétend que cela la laisse indifférente, mais en fait, elle est jalouse de sa sœur et n'a qu'un but : empêcher les deux amoureux de se marier.
Trissotin. Bien qu'il se vante d'être un grand connaisseur en lettres et en sciences, il n'est qu'un pédant tout juste bon à faire des vers ridicules que seules Philaminte, Bélise et Armande apprécient. En manque d'argent, il ne s'est attaché aux « femmes savantes » que dans le but de profiter des largesses de Philaminte, et éventuellement d'empocher la dot d'Henriette. Ce personnage est inspiré de l'abbé Cotin.
Vadius. Un pédant comme Trissotin, tour à tour son camarade et son rival. Sa querelle avec Trissotin sur leurs poèmes respectifs met en relief la petitesse d'esprit de ce dernier. Ce personnage est inspiré de Gilles Ménage. Une telle dispute est d'ailleurs réellement arrivée entre Cotin et Ménage à l'époque de l'écriture de la pièce.
Les autres personnages
Chrysale, le père. Il se prétend le maître de la maison et affirme que les femmes doivent s'occuper du ménage et de rien d'autre ; cependant, il a du mal à contredire sa femme quand celle-ci prend