Les fiancailles de zurich
Chapitre 1
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L’histoire commence le 7 octobre, un matin à 7h30. Le ciel était ce jour-là qu’un seul nuage gris.
« Comme la fois à Londres », dit l’oncle Julius, qui ne manquait pas une occasion pour parler de son voyage l’année dernière en Angleterre.
Il était de mauvaise humeur ce matin-là : sa femme (Tante Sophie) avait des douleurs au cœur et son assistante dentaire avait la grippe, du coup elles sont toutes les deux absentes.
Il dit qu’il n’apprécie pas les femmes qui souffrent, sauf celles dont la douleur lui apporte de l’argent en tant que dentiste. Il trouve que deux femmes souffrantes, était de trop.
« Si seulement tu savais où je pourrais trouver une nouvelle assistante ! », dit l’oncle.
Il me regarde aigrement, et j’avais compris.
« Si tu as besoin d’une fausse assistante, je peux le faire volontiers. »
« Qu’est-ce que cela signifie ? », demande l’oncle.
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« Ça veut dire que je suis assez compétente, que je m’y connais dans la matière. »
« Si tu le veux absolument. » dit l’Oncle.
Ce n’était pas la réponse à laquelle je m’attendais puisque j’avais fait une offre si généreuse.
Lorsque j'ai ouvert la porte de la salle d'attente, je l'ai vu (l’=Berner).
Ma première pensée fut: Si l'oncle Julius fait mal à cet homme, je vais le jeter hors de son propre cabinet ou me retenir.
De ce sacrifice spontané, on peut voir que, dès le premier moment j'étais aussi amoureuse de lui.
Ce n’était pas difficile d’ailleurs, parce qu'il avait l'air génial. C'était un mélange de beauté antique et d’une élégante silhouette d’une revue de mannequins.
A côté de lui était assis un homme courbé, se tenant la tête.. «C’est à votre tour, Büffel (=surnom). »
M. Büffel grogna quelque chose de grossier et se leva.
« Puis-je accompagner Büffel ? » demande l’ami de Büffel (=Berner).
« Hélas, non », dit l’oncle Julius en passant devant lui.
Son ami (=Berner) lui sourit avec compassion, en étant soulagé, parce qu'il devait