Les figures de style et de rhétorique.
LA COMPARAISON
Une notion est rapprochée d'une autre en raison d'une ressemblance possible. Les deux termes sont reliés par un outil comparatif (ex.: «Heureux qui comme Ulysse», Du Bellay).
LA METAPHORE
Elle remplace une réalité par une autre, créant un effet de suggestion (ex.: «Un serpent de fumée noire », Maupassant).
LA PERSONNIFICATION
Elle évoque une réalité non humaine (chose, idée, abstraite, animal), en lui prêtant des caractéristiques humaines : gestes, sentiments (ex.: «L'alambic gardait une mine sombre», Zola)...
L'ALLEGORIE
C'est la présentation d'une idée abstraite sous une forme concrète : l'idée est personnifiée (ex.: La Liberté guidant le peuple, du peintre Delacroix).
LA METONYMIE
Elle remplace un mot par un autre et crée un effet de raccourci qui attire, frappe, émeut... :
- le contenant pour le contenu (boire un verre) ;
- le lieu pour la fonction (Le Pentagone = le ministère de la Défense des USA);
- l'auteur pour l'œuvre (J'ai lu trois Zola cet été)...
LA SYNECDOQUE
Le rapport n'est pas logique, il est d'inclusion :
- la partie pour le tout (une voile = un bateau);
- la matière pour l'objet (croiser le fer).
LA PERIPHRASE
Elle consiste à désigner une réalité indirectement par un groupe de mots qui l'illustre ou la «suggère» (ex. : La capitale de la France = Paris).
L'ANTIPHRASE
Elle consiste à dire par ironie le contraire de ce que l'on pense (ex. : Ah, c'est malin ! = c'est idiot).
LA LITOTE
Elle consiste à dire moins que ce que l'on pense pour laisser entendre plus (ex. : «Va, je ne te hais point» (= Je t'aime) (Corneille).
L'EUPHEMISME
Il remplace un mot par une tournure qui enatténue le sens désagréable (ex. : Il nous a quittés) afin d'en cacher le caractère violent.
L'HYPERBOLE
C'est un procédé d'exagération qui grossit la réalité (ex. : je suis mort de rire). L'ANTITHESE
Elle met en rapport deux termes de sens opposés (ex. : «Sa face riait, sa pensée non»,