Les figures de Style
1. figures fondées sur une ressemblance :
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Métaphore et comparaison : Rapprochement de deux éléments entre lesquels est décelée une ressemblance.
- Comparaison : avec un outil de comparaison

« C’était comme la fin d’une éclipse » (le Horla , Maupassant)
« Il lâcha lui-même un coup de feu en gambadant comme un poulain ». (Farce Normande, Maupassant.)
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Métaphore : sans outil de comparaison

« Il pleure dans mon cœur » (Verlaine, il pleure dans mon cœur)
« Une niche de sons devenus inutiles » (Raymond Queneau, la chair chaude des mots. )
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personnification : métaphore qui consiste à attribuer des caractéristiques humaines à un animal, un élément de la nature, un objet.

« Enfin, là règne la misère sans poésie; une misère économe, concentrée, râpée. » (Balzac, le Père Goriot)
« Mon pauvre argent, mon cher ami » (L’Avare , Molière)
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Métonymie : remplacement d’un terme par un autre qui lui est logiquement associé .
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Le contenu par le contenant :

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Le tout par la partie :

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L’objet par la matière :

boire un verre

faire de la voile ( = du bateau à voile) croiser le fer ( = l’épée en fer)

2. Figures d’amplification
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Accumulation ou énumération : suite de mots ou groupes de même nature ou même fonction, coordonnés ou juxtaposés.

« Ce mobilier est vieux, crevassé, pourri, tremblant, rongé, manchot, borgne, invalide, expirant. » (Balzac,le Père Goriot)
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Gradation : énumération ordonnée du mot le plus fort au moins for ou inversement.

« Il avait l’air de toujours défier quelqu’un, les passants, les maisons, la ville entière » Maupassant, Bel Ami)
« Les enfants étaient stupéfaits par cette chose extraordinaire, impossible, monstrueuse.»(Guy de Maupassant, le papa de Simon)
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Hyperbole : expression exagérée d’une idée ou d’un sentiment.

« La maison maintenant, n’était plus qu’un bûcher horrible et magnifique, un bûcher monstrueux, éclairant toute la terre. »(Maupassant, le Horla)
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Anaphore : répétition d’un mot en début de phrase ou