Chapitre 2 : Les finalités de l’administration

La finalité est de satisfaire l’intérêt général. Au XIXe cela se résumait à l’application des lois en les accompagnant de règlement qui les concrétisaient. Puis au XX ème la société, évoluant du fait de l’interventionnisme de l'État, l’administration va prendre en charge de plus en plus de besoins des administrés. Elle va dorénavant assurer des prestations, exécuter de nouveaux services publics et du coup concrétiser les droits créances (santé, loisirs,…). A côté de cette activité générique, l’administration a toujours exercé une autre fonction : elle encadre les libres initiatives des particuliers afin que l’ordre général de la société ne soit pas atteint car il n’y a pas de viabilité dans la société sans un minimum d’ordre. Ici, l’action de l’administration vise alors à réglementer l’activité des particuliers en fixant le cadre et les limites de l’exercice des libertés. Mais cette fois il s’agir de liberté « de ». On parle ici d’une activité toute autre qui est le maintient de l’ordre public et qui débouche sur la police administrative.

Sous chapitre 1 : Le service public

Afin de ne pas interrompre l'exécution du service public. La possibilité pour le gouvernement démissionnaire de poursuivre sa tâche en expédiant les affaires courantes. CE assemblée 4 avril 1952 quotidien d'Algérie. Aujourd'hui la continuité des services publics au delà de son aspect temporel reçoit sous l'influence du droit communautaire un sens nouveau essentiellement géographique ou spatial. Des lois récentes par exemple limites la suppression du service public notamment en milieu rural afin de conserver une possibilité d'accès à ces services publics. Sous l'influence du droit communautaire a été consacrée la notion de service universelle. Signifiant que le service doit être accessible à tous sur l'ensemble du territoire.
D’une certaine manière, on évoque souvent le service public à la française parce que le service public est lié à la