La plupart des grandes entreprises ont des activités économiques localisées dans différents pays, ce sont dont des firmes multinationales (FMN). Elles sont majoritairement issues des pays développés et leur essor se manifeste avec l’importation des échanges internationaux de biens et de services réalisés entre les filiales d’une FMN. La production se mondialise donc. Cependant, l’implantation des FMN on des conséquences mitigées sur les pays d’accueil ; les effets positifs de cette internationalisation de la production ont des limites.

En 1979, Pékin décide de s’ouvrir sur le monde et met en place une formation et un développement d’infrastructures pour accueillir des Firmes Multinationales, dans l’optique d’augmenter le PIB du pays. Ainsi, lorsque la France exporte vers la Chine des biens nécessitant du travail qualifié, comme l’aéronautique, on assiste à une division du travail puisqu’elle demande la spécialisation de la Chine, qui est aujourd’hui d’ordre technologique. De ce fait, les chinois voient leur revenu national brut par habitant croitre depuis 1980 et atteindre 7 000 dollars en 2009, d’après la Banque Mondiale, alors qu’il était de 10 en 1984.

De plus, les pays ne se spécialisent non plus sur un produit mais sur une étape de la production de celui-ci. Les FMN vont donc apporter de nouvelles technologies au pays d’accueil, cela va lancer une spécialisation des habitants du pays, et les capitaux du pays sur lequel la filiale est implantée seront stables. L'ensemble des capacités de production du pays d’accueil va donc augmenter. Grâce à cette spécialisation et à cette envie de mondialisation, les firmes multinationales permettent la diminution du taux de pauvreté sur le territoire chinois, il passe en effet de 100% en 1981 à un peu moins de 40% en 2005. La mondialisation crée donc des emplois sur le sol des pays d’accueils.

De ce fait, les FMN créent des emplois dans les pays d’accueil puisque l’activité se développe et le pouvoir d’achat