LES FORMES DE LA COMEDIE
- La farce, courte pièce au comique grossier, utilise des procédés visuels (gestes, mimiques...), des quiproquos, un langage trivial. Les personnages y sont stéréotypés (mari trompé).
- La commedia dell'arte, venue d'Italie au XVIIe siècle, repose en grande partie sur l'improvisation. Des «types» (Arlequin, Pantalon...), reconnaissables à leur costume et à leur masque, brodent la matière dramatique selon leur inspiration. Ce théâtre influencera les auteurs de comédies (Molière, Beaumarchais, Marivaux...).
- La comédie de caractère (Molière) étudie les mœurs et met en scène des «types» dont les vices sont les ressorts de l'intrigue (la «femme sa-vante», le «malade imaginaire»...).
- La comédie de mœurs, au-delà du person-nage central, s'intéresse aux travers d'une société (le libertinage, l'hypocrisie).
- La «grande» comédie naît dans les années 1630. En cinq actes, en vers, elle respecte les règles du théâtre classique et vise à une «vérité humaine» (les comédies de Corneille).
- Le vaudeville se développe au XIXe siècle avec Feydeau, Labiche. Mêlant le comique de situation et le comique de mots, il se caractérise par une intrigue riche en rebondissements.
Les quatre types de comique
On dénombre quatre types de comique au théâtre :
1. Le comique de situation :
L'intrigue imaginée par l'auteur met en présence des personnages qui n'auraient pas dû se rencontrer, ou place un personnage dans une situation particulièrement ridicule.
Ex: Dans "Un mot pour un autre" de Tardieu, quand le mari entre chez sa maîtresse alors que sa femme est là...
2. Le comique de mots :
Des jeux de mots, des plaisanteries, un langage déformé ou inventé suscitent le rire.
Ex : Dans "Un mot pour un autre" de Tardieu quand il change un mot pour un autre, dans les "Fourberies de Scapin" de Molière, quand Scapin prend un accent...
3. La satire :
L'auteur se moque d'un trait de caractère (la jalousie, l'avarice) ou d'une profession (les médecins).
Ex : Quand Molière se