Holmes, R. M., & Holmes, S. T., (1992). Understanding mass murder: A starting point. Federal Probation, Vol 56(1), Mar, 1992. pp. 53-61.

Cette référence est un article très complet qui permet bien de poser les bases sur le thème des tueries scolaires. En effet dans cet article, un tueur de masse est défini comme une personne qui a délibérément blessée au moins cinq personnes et dont trois personnes ou plus sont tuées par cette même personne en un seul incident. Avant de pouvoir se spécialiser sur les tueries scolaires, il est important de savoir comment un tueur de masse se définit mais aussi comme il se différencie des sérials killers. Ainsi, le tueur de masse ne cherche pas à se cacher, il fait son acte délibérément pour qu’on puisse entendre parler de lui, les médias sont donc rapidement informés et la population est choquée de ce qui se passe. Mais cette peur naissante n’est que de courte durée puisque le tueur de mase se donne la mort, ou fait en sorte que les autorités lui tirent dessus, tandis que le sérial killer, lui, veut rester discret pour pouvoir continuer à agir, mais il veut qu’on parle de lui et que la peur règne au sein de la population tant qu’il n’est pas arrêté.

Leary, M. R., Kowalski, R. M., Smith, L., & Phillips, S., (2003). Teasing, Rejection, and Violence: Case Studies of the School Shooting. Aggressive Behavior, Vol 29, pp. 202–214.

Cet article nous permet de mettre en évidence que le rejet social pourrait être l’un des facteurs essentiels dans l’action des tueurs de masse dans le milieu scolaire. Il existe un lien entre le rejet interpersonnel et le comportement agressif, ainsi dans cet article l’hypothèse est émise que les fusillades dans les écoles peuvent être provoquées par des réels rejets interpersonnels mais aussi par des rejets imaginaires. Cependant le rejet social n’est pas le seul facteur pris en compte dans cette recherche, il est combiné avec la fascination des tueurs de masse pour les armes et les bombes