Les fusions-acquisitions répondent-elles nécessairement aux
La presse internationale s’est largement fait l’écho du projet de fusion entre les compagnies aérienne AIR FRANCE et KLM qui donnera naissance à la troisième compagnie mondiale. (Phrase introductive d’accroche).
De tels phénomènes de concentration ne sont ni exceptionnels ni nouveaux. Depuis plus de 20 ans l’économie mondialisée a favorisé l’émergence de groupes géants, présents sur l’ensemble des marchés. (mise en perspective historique).
Mais ces concentrations peuvent s’effectuer selon des modalités différentes.
Parmi celles-ci, la fusion-acquisition est une technique juridique et financière qui permet à 2 entreprises – voire plus - de fusionner leurs activités, l’une des deux entreprises étant dominante dans l’opération.
Ces rapprochements peuvent s’effectuer d’une façon consensuelle (amicale), ou bien, à l’image des prédateurs, selon un mode agressif (OPA hostiles, à l’instar de la tentative actuelle du géant canadien ALCAN sur le français PECHINEY dans le secteur de l’aluminium !).
Par ailleurs, afin de bien cerner la problématique du sujet, il paraît indispensable de préciser le sens que l’on souhaite donner à la notion « d’objectif d’entreprise ». Si la finalité de la firme est d’assurer sa pérennité par le profit, les objectifs sont les orientations à moyens et à longs termes qui permettront de garantir ce profit et, partant, la longévité de l’entreprise. Nous distinguerons dans notre développement les objectifs internes, principalement articulés autour de pôles financiers, technologiques et sociaux, des objectifs externes qui seront d’ordre commerciaux, sociétaux et liés à la promotion de la notoriété de l’entreprise (Définition des 2 mots-clé du sujet : Fusion-acquisition et objectif).
Ceci posé, il nous appartient maintenant de voir dans quelle mesure ces opérations de croissance externe servent-elles prioritairement les intérêts de l’entreprise (nous « posons » la problématique) Nous verrons donc dans une première partie