Les garderies à 7$
Initiation à l’économie
Mercredi
RAPPORT DE RECHERCHE
Garderie à 7$ et Salaire minimum
Travail présenté à
M.Olivier Blouin
Département d’économie
Cégep Limoilou
4 Décembre 2010
Les garderies à 7$, une attrape?
Le gouvernement du Québec a décidé, en 1997, de subventionner en majorité les CPE (centre de la petite enfance) au détriment des autres sortes de garde que se soit en milieu familial ou encore chez un proche parent, sans oublier les parents qui décident de rester à la maison avec leurs enfants. Les fameuses places dites à 7$ ont causé la disparition des allocations familiales universelles et des exonérations pour les familles les plus pauvres.[1] En plus d’améliorer la situation financière de seulement 28% des familles, ce sont celles qui ont un revenu de plus de 60 000$ qui utilise le plus les services de gardes subventionnés.[2] Les familles avec un revenu moyen entre 25 000 et 40 000$ sont celles qui sont les plus pénalisées affirme les fiscalistes et même l’accès aux garderies à 7$ ne permettent pas de compenser ces pertes monétaires.[3] De plus, on oubli les parents qui préfèrent demeurer à la maison avec leurs enfants. Ceux-ci ne profitent pas du système subventionné puisqu’ils préfèrent s’occuper eux-mêmes de la garde de leurs enfants, et en plus de ne pas avoir d’allocations familiales universelles, ils n’ont pas de salaire puisqu’ils ne travaillent pas. Ce système de garde subventionné est devenu inéquitable plus que jamais autant dans
Plusieurs solutions seraient envisageables pour équilibrer la situation et rendre le système de garderie à 7$ plus équitable et efficace. Dans un premier temps, il serait important d’imposer certains critères aux parents pour avoir accès aux places subventionnées, en autres, un revenu annuel maximal de 35 milles dollars et aucun lien de parenté avec le personnel du milieu de garde pour ne pas qu’il y est de favoritisme dans la distribution des places. De plus, vu le nombre limité